L’antenne – Les transports au quotidien – EN
GPC Logistics
Logistique
Tourné vers l’extérieur
Le groupe familial de l’Est GPC Logistics développe l’overseas…
et apport aussi une touche d’anglais dans son nom.
Le groupe GPC change de façade, mais pas d’âme. Sa nouvelle identité́ visuelle, aux couleurs gris et jaune, s’est dévoilée ce printemps. Elle rassemble un peu plus encore sous la même bannière les différentes entités issues d’histoires différentes et elle entraine un léger changement de nom. GPC Logistique (120 salariés pour 14 millions d’euros de chiffre d’affaires) devient GPC Logistics. Tant pis pour les fervents défenseurs de la francophonie, d’autant plus que la nouvelle signature du groupe s’intitule “Your custom-made supply chain”, mais la réalité́ du marché́ impose ses lois. Ce changement sémantique salue notamment le développement de l’activité́ overseas. Elle a représenté 28 % du chiffre d’affaires de 2017 (respectivement 20,5 % en maritime et 7,8 % en aérien) et dépasse ainsi l’affrètement et le transport routier qui pèsent chacun un peu moins de 15 % du total. “L’overseas est notre segment à la croissance la plus constante ces dernières années”, confirme Pascal Carrier, président du groupe dont le nom porte ses initiales. La logistique, qui de- meure le premier poste d’activité́
(42 % l’an dernier), a connu une évolution plus irrégulière. Elle est repartie de l’avant, après une période moins faste marquée par les changements de localisation des clients loin des terrains de jeu de GPC, ou par leur ré- internalisation de la fonction.
L’overseas est opéré́ par les agences de Roissy et du Havre. Quant à la logistique, elle s’exerce sur les sites de Molsheim (Bas-Rhin) de 7.000 m2 et Lavau près de Troyes (Aube) de 24.000 m2, hérités de la reprise respective des sociétés Feidt et Stralog.
Lavau a développé des spé- cialités en logistique du textile (le bassin de Troyes en est un fief), agroalimentaire (chocolats Ferrero) et vins et spiritueux. “De façon générale, nous tirons notre épingle du jeu en logistique grâce à la réactivité et à la capa- cité à en gérer toute la chaîne, du conditionnement à l’expédition partout dans le monde”, relève Pascal Carrier.
Mathieu NOYER